Relic, de Preston and Child



Depuis l’an dernier, je me suis découvert une passion pour les thrillers archéologiques, grâce à un livre négligemment abandonné 😱 dans une boîte à livres 😊 : Le sortilège des cités perdues, de Preston and child.
Je ne connaissais pas du tout, mais la couverture offrait aventure et exotisme, de quoi délasser les neurones pendant les grandes vacances ! 😇 Et j’ai bien accroché.


J’ai donc remis le couvert avec Preston and child, qui avaient su me séduire, en reprenant les enquêtes de Pendergast à ses débuts. La couverture du poche a elle aussi été un argument...😍


Voilà que dans les années 90 (Oui oui, ça remonte un peu et c’est génial, d’ailleurs !😉), une succession de meurtres particulièrement sauvages met en émoi la petite communauté du Muséum d’Histoire Naturelle de New York : les gardiens de musée, les grands chefs, directeurs de musée ou de départements et scientifiques, chevronnés ou étudiants.
On soupçonne que ces meurtres sont liés à la malédiction qui entourerait les caisses provenant d’une expédition, dont personne n’est revenue. Mais cela va bien plus loin que ça.
Et quand la lutte des ego, entre directeurs de départements ou entre les différentes polices, s’en mêle, c’est le massacre.




J’ai adoré le décor : grâce à Relic, je me suis promenée dans le Museum d’Histoire Naturelle de New York, que je n’ai jamais visité, et mieux que cela, dans la partie à laquelle les visiteurs n’ont jamais accès : les coulisses, où œuvrent les scientifiques rattachés aux différents départements.
Par ce biais, j’ai aussi plongé, tête baissée, dans la génétique et dans l’archéologie. Le réalisme des descriptions est tel que je me demande toujours quelle est la part de vérité et la part d’extrapolation dans ces livres. Je m’étais déjà fait attraper par le Sortilège des cités perdues : Eh oui ! La civilisation Anasazie existe bel et bien et elle est source de bien des mystères !



J’ai également aimé le rythme de la narration que j’ai cependant trouvé un peu lent dans la première partie du roman. Mais le suspense s’est mis à grimper de façon assez efficace dès la deuxième partie, conférant à l’intrigue une fatalité de tragédie grecque.
Bah oui ! Car ce qui scelle le destin des hommes est moins une malédiction que de mauvais choix dictés par l’opportunisme et l’égocentrisme d’une civilisation ou d’individus. J’ai trouvé cet aspect-là d’une grande vraisemblance psychologique.


Je commence à croire que Preston and child, c’est du très très bon, car non contents de nous faire frissonner et voyager, de nous entraîner de rebondissements en rebondissements, les auteurs nous font visiter un musée, nous offrent une petite leçon de science, d’archéologie et d’humanisme.



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