Marylin, les hommes et moi, de Lucy Holliday



Rappelez-vous : j’avais passé un bon moment de lecture avec Audrey Hepburn, la vie et moi (Retrouvez ma chronique de ce premier tome ici.).



Me voilà donc sur le tome 2, avec une Libby aussi perdue que d’habitude, mais avec une nouvelle coloc’ : l’adorable et enthousiaste Marylin Monroe, avant que celle-ci ne rencontre le succès.



C’est le tome de l’indécision par excellence : infoutue de faire les bons choix, tentant de ménager la chèvre et le chou et ne parvenant qu’à décevoir ET la chèvre ET le chou, Libby a bien du mal à concilier l’épanouissement de son affaire (Libby à la Conquête de Hollywood), sa colocation avec Marylin Monroe, sa vie amoureuse, son encombrante sœur égocentrique et ses amis, qu’elle délaisse.



J’ai beaucoup ri des maladresses de Libby, et surtout lors de l’épisode drolatique (un petit chef d’œuvre de ridicule!) chez Adam (Je vous le recommande chaudement !), mais peu à peu, j’ai commencé à m’inquiéter. 
Libby se fait dévorer par l’envie de satisfaire tout le monde et en même temps, elle n’arrive pas à faire le deuil de sa précédente relation amoureuse. Bref, elle ne s’écoute pas du tout et son emploi du temps ne répond évidemment pas à toutes les sollicitations qu’elle reçoit de tout le monde, et qu’elle tente de satisfaire. Si bien qu’elle se retrouve plus ou moins isolée, avec le sentiment d’avoir failli, sans savoir comment elle s’est mise dans cette situation.
J’étais tellement triste qu’elle soit passée à côté de l’essentiel qu’il a fallu que je me fournisse aussitôt le dernier tome de la trilogie, dans l’espoir que l’histoire aille dans le sens que je veux. Grace Kelly, l’amour et moi devrait d’ailleurs être dans ma boîte aux lettres (Je sais : encore un livre...🙄), car voyez-vous, ce deuxième tome m’a davantage attaché le personnage de Libby.



Quant à Marylin Monroe, je m’attendais à ce qu'elle joue les coachs de vie, comme Audrey Hepburn, dont l’élégance avait marqué le tome 1. Aussi, j’ai été étonnée de son manque de présence dans le tome 2 : elle n’apparaît que très tard et encore, en pointillés. Par ailleurs, c’est davantage son manque d’assurance et sa fragilité qui ressortent. En réalité, je pense que l’actrice est là pour souligner ces deux traits de caractère chez Libby.
La cause de ces apparitions hollywoodiennes reste un mystère...




Ce second tome est moins léger et moins drôle que le premier, mais avec quelques bons gags tout de même (Mon dieu, Libby, mais où te fourres-tu ?). Cependant, Libby y est très attachante, grâce à sa maladresse et à son désir, très humain, de satisfaire les désirs de tout le monde en s'oubliant soi-même.



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