Futura Nostalgia, de Tony Sandoval


Attirée par le bel oxymore latin du titre (une future nostalgie) et par les couleurs sépia de la couverture, j’ai embarqué, à la suite de Tony Sandoval, pour des chroniques adolescentes mêlées de fantastique.

Parfois, je trouve le dessin laid,



d’autres fois j’y trouve une beauté de tableau, contemplative.


   
A certains moments, je me perds dans le fil de la narration. Je passe d’une planche à l’autre en me demandant quel est le lien, ce que j’ai bien pu rater.
 
Je suis surprise par la crudité des images évoquant le sexe et des mots de la grenouille, qui n’est pas « vulgaire » mais a « juste une vocabulaire légèrement charretier ». Le désir est suggéré, affirmé, montré.


Plusieurs passages sont étonnants. Je n’ai pas su comment les comprendre : métaphore des sentiments ? 



Analyse graphique d’une situation ? 


 

Mise en abime de la création de la bd ?
 
En tout cas, cette bande dessinée (1er tome sur 6) m’interpelle et m’intrigue. Son esthétique est étrange, mais belle (En fait, elle présente un style identifiable qui manque souvent aux bds standardisées). Je sens par ailleurs que je ne suis pas habituée à ce type de narration, qu’il relève d’un style propre à l’auteur ou d’une culture que je ne connais pas (une particularité de la culture mexicaine ?). J’aime aussi le personnage féminin, dont on partage les émois tout en le contemplant comme une œuvre d’art. Et puis, je veux savoir quel est le lien entre la grenouille qui parle, l'homme assis sur un nuage sombre et les adolescents.


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