C'est reparti avec Agatha Raisin ! (Tome 2)


Accro, dès le premier tome, à Agatha Raisin, je me jette, comme une affamée sur le tome 2, qui se trouve à la médiathèque. En deux jours, il est dévoré.


Rholala ! Voilà qu’Agatha Raisin court après son charmant voisin qu’un battement de cil fait fuir ! Que c’est drôle, quand ce dernier finit par accepter d’enquêter avec elle sur la mort du séduisant mais calculateur vétérinaire de Carsely, parce qu'il cherche à fuir le roman qu’il ne parvient pas à écrire ! Tantôt jouant les indifférentes tantôt tombant dans le piège de la midinette, le bulldozer Agatha fait battre en retraite le jeune retraité ! Et quel fou-rire quand, effarée à l’idée d’avoir un bouton qu’elle sent pousser sur le nez, elle invente mille prétextes pour se rendre à la pharmacie et que finalement elle en déboîte le lavabo d’un pub, mouahahah !


Mais ce qu’elle est touchante aussi, Agatha, tant elle est maladroite et naïve, transparente dans sa jalousie et ses envies ! Et puis, malgré elle, elle s’humanise, grâce à la délicatesse de Mrs Bloxby, la femme du prêtre, et à la douce perspicacité de Bill Wong, le sergent de police. Voilà en plus qu’elle accueille deux chats chez elle (Parce qu'elle a accueilli l'un en croyant avoir affaire au premier !😆) et s’inquiète de leur sort quand ils disparaissent ! Par quelques détours, elle s’aperçoit que si James Lacey, son charmant voisin, et la nouvelle et ravissante veuve de Carsely, Freda Hungtindon, semblent au premier abord avoir plus vite fait connaissance avec le village qu’elle, qui y séjourne depuis plus longtemps, c’est elle que les Dames de Carsely viennent soutenir dans son malheur.


L’enquête est encore menée par-dessus la jambe, évidemment, peut-être même résolue par erreur, mais là n’est pas l’important. L’important, ce sont les passions que cachent les Cotswolds, sous leurs airs de campagne  anglaise paradisiaque ; ce sont les habitants de Carsely, les anciens comme les plus récents, portés par l’avidité, l’ambition, la jalousie ou la rancoeur. Finalement, Agatha apparaît bien plus honnête que certains de ces dissimulateurs : d’accord, elle est direct ; d’accord, elle est vulgaire ; oui, ses réactions laissent peu de place à l’imagination tant elles sont transparentes, mais elle garde encore cette spontanéité qui est l’occasion de tant de maladresses et permet de dénouer des situations de crise.


Encore une excellente lecture pour moi, qui m'a fait pouffer et m'exclamer à l'envie sur ce personnage hors-du-commun qu'est Agatha Raisin, un bulldozer qui défonce tout sur son passage mais qu'on adore suivre, tant elle fait rire et parvient à nous toucher par sa franchise et sa spontanéité.




Vous voulez savoir ce que j'ai pensé du tome 1 ? C'est par là !


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