Vendredi enviiiiiiiiiiie (livresque)

Je meurs d’envie de lire Gingo de Sarah Cohen-Scali, qui paraîtra le 2 Février et dont j’ai lu les premières pages grâce à la newsletter de chez Gulfstream.

Il y a quelques années, j’ai lu Max, de cette autrice, chez Scripto. Conseillé par ma collègue d’Histoire-Géographie, qui propose des idées lecture à ses choupis 😍😍😍 comme approfondissement de ses cours (LE.REVE!!), et prêté par une de mes choupettes de 3e, ce livre a été une révélation ! 

C’est Max, bébé issu du programme « Lebensborn » d’Himmler, qui nous raconte, de l’intérieur, l’idéologie aryenne, visant à créer de parfaits individus, grâce à la sélection attentive des reproducteurs et reproductrices choisi(e)s parmi les jeunesses Hitlérienne pour leur vigueur physique et morale.

L’enfant véhicule cette idéologie avec la conviction de celui qui baigne dans le régime nazi mais son récit du quotidien dans la pouponnière met en lumière l’absurde et la cruauté d’un tel traitement. Je n’ai jamais été très attirée par l’Histoire, parce que, selon moi, l’objectivité et le recul exigés par la discipline, ont tendance à retirer tout le sel des civilisations. Aussi, les romans historiques sont une excellente façon, pour ma fibre littéraire, d’aborder l’Histoire sous l’angle qui me convient le mieux.

Mais je digresse...

Sarah Cohen-Scali m’a bluffée avec Max, tant dans ses choix narratifs (audacieux!) que dans la documentation (pharamineuse !) sur laquelle elle s’est appuyée.

Revenons donc à Gingo. Dès l’abord, j’y vois un point commun avec Max et avec les thématiques qui m’intéressent trèèès intimement : on y parle désir d’enfant, procréation assistée (maîtrisée?!) et adoption. Mais s’y ajoute un travail d’anticipation effrayant de réalisme sur l’hyperconnexion, l’hypersurveillance des populations pour leur bien ?! 

Ce livre promet d’être une belle claque !!!