Au Salon du Livre Jeunesse de Fougères

Je suis donc allée au Salon du Livre Jeunesse de Fougères, que j’ai découvert grâce aux tweets de Manon Fargetton : petite joie de la semaine passée ; apprendre qu’il y avait un salon à une demi-heure de chez moi !!!

Pour la première fois, j’ai fait une rencontre IRL avec @Catherine1R. C’était tout à fait étonnant ! On ne sait plus tout à fait où donner de la tête, entre le salon, ses expos, ses dédicaces, sa librairie, ses ateliers et la personne avec qui on a rendez-vous. Affolant !

@Catherine1R est un petit bout de femme sans prétention, mais qui a longtemps été en service actif à l’armée et qui, aujourd’hui, consacre ses samedi matin à du bénévolat en médiathèque : C’est pas beau, ça ? Et puis, elle découvre les auto-édités, se propose comme bêta-lectrice et entend initier les autres à l’auto-édition à l’aide de son blog. Voici un lien vers son blog, si cela vous tente :    http://partagedelecture.over-blog.com/ Elle publie tout de même un article par jour, PAR. JOUR !!!😨😨

Parlons un peu du salon, maintenant.

J’avais prévu un tout petit budget et je l’ai multiplié par 3, c’est vous dire ! (Non, n'insistez pas : je ne vous dirai pas combien ; je n'assume pas ! 😱)

Je suis allée directement au stand de Manon Fargetton, que je voulais rencontrer en chair et en os. J’avais prévu de m’acheter au passage le premier tome des Plieurs du temps. Mais voilà que les Illusions de Sav-Loar me font de l’œil ! Et la sympathique Manon, tout sourire, me dédicace les deux, à grands renforts de stylos couleur or et argent et de tampons si bien choisis qu’on dirait qu’ils ont été faits pour elle !

Juste à côté de Manon Fargetton se trouvait Charlotte Bousquet : ma seconde cible (Ne lui dites pas ! Elle pourrait prendre peur ! Ou bien précisez-lui que je ne suis pas dangereuse, peut-être juste un peu allumée ! 😉 ). Tel un prédateur, je me suis jetée sur Sang de Lune, que je convoitais, tout en commentant "les Graphiques" de Gulfstream, écrits par Charlotte Bousquet et dont j’ai lu Invisible et Bulles and blues. Quel plaisir d’échanger sur le harcèlement scolaire et la place de la femme dans la société !

J’ai ensuite fait un peu de « lèche-étal ». Voici quelques petits chefs-d’œuvre :

J’ai craqué pour les premiers à cause de leurs splendides dessins (Je précise quand même que La fille des feuilles est une parution de la maison d'édition Miroir aux troubles qui est spécialisée dans les publications pour les dyslexiques.) et pour Ma petite sœur d’occasion en raison de son sujet.

Puis, j’ai fait le tour des kiosques des maisons d’édition.

J’ai ainsi pu échanger avec un sympathique jeune homme, très investi dans sa maison d’édition, Gulfstream (Cliquez dessus pour aller sur son site). 
Nous avons beaucoup discuté de mon petit coup de foudre : l’espiègle Suzon (J'ai déjà posé une option sur son adoption : PAS. TOU.CHE. 😠), de l’univers bonbon de Gus, le chevalier minus,  (cadeaux incomparables pour les neveux et nièces !😜), de l'incroyable collection "Electrogène" mais aussi de Béatrice Nicodème, qui a rejoint la maison d’édition il y a une dizaine d’années et y réédite ses Futékati, que j’ai lus plus jeune.

Plus loin, se trouvait une petite maison d’édition que je ne connaissais pas encore, mais qui va mériter que je fasse sérieusement plus ample connaissance (Si vous-mêmes, vous le souhaitez, cliquez sur le nom ; il vous redirigera vers son site) : Talents hauts. La jeune femme qui tenait le stand est venue à mon secours, quand j’ai râlé devant le choix de livres. J’ai ainsi découvert que la ligne éditoriale de cette ME tombait juste dans mes préoccupations actuelles. En effet, elle cherche à contrer la discrimination et le sexisme, 
- en éduquant les jeunes esprits à l'estime de soi (La collection Papareils), 
- à l’ouverture culturelle (par des romans bilingues par exemple), 
- en donnant aux filles une place de choix, celle de l’héroïne 
- ou encore en proposant aux adolescents des romans qui leur parlent littéralement (la collection EGO).

La discussion a été enthousiaste. J’espère que cela débouchera bientôt sur une relation de confiance, car nous nous sommes bien trouvées !

Enfin, un charmant vieil homme de minedition m’a raconté de jolies histoires sur Bonhomme qui entendait garder une grosse bille bleue, bien que chaque animal rencontré lui proposât de s’en débarrasser. Je n’ai pas résisté. Paraîtrait que son auteur est une philosophe qui enseigne, ou enseignait ?, à la Sorbonne.

Je suis repartie à la nuit tombante, alors que le brouillard s’enroulait autour des voitures, réjouie de n’avoir pas vu le temps passer, d’avoir rencontré tant de personnes avec lesquelles j’ai partagé ma passion et de ne m’être jamais sentie seule, pas un seul instant, dans un lieu où il y avait foule.